mercredi 20 novembre 2013

LES ETIREMENTS DYNAMIQUES

LES ÉTIREMENTS DYNAMIQUES, OU ACTIFS.

Arnaud Sertillange
Ostéopathe D.O. - Expertise Sportive
la roche/yon - les sables d'olonne
+ 33 (0)6 18 59 40 57 / + 33 (0)6 10 54 35 56


Il s’agit d’une technique d’étirements parmi tant d’autres. Pourquoi l’utiliser ? Quand et comment ?
Les étirements dynamiques ont pour but d’informer une articulation dans sa globalité (à l’inverse des étirements dits passifs, qui s’adressent eux aux muscles et aux tendons).
Ils se pratiquent par des mouvements amples et répétés, allant dans toute l’amplitude de mouvement d’une articulation.


POURQUOI ?

- souplesse articulaire :
Les étirements dynamiques permettent d’augmenter la souplesse articulaire, et de la rapprocher ainsi de la mobilité nécessaire à la pratique sportive. Ils doivent donc faire partie intégrante de votre échauffement. En effet, lors d’un étirement dynamique, on étire à la fois le muscle, le tendon, les ligaments péri-articulaires et la capsule articulaire. C’est donc l’articulation dans son ensemble qui se retrouve informée.

- système nerveux :
De plus, les étirements dynamiques stimulent le système nerveux central. Les mécanorécepteurs(cellules sensibles à l’étirement), situés dans les tendons, les ligaments et la capsule sont en liaison directe avec le système nerveux, et informe celui-ci sur l’état de tension et d’étirement de l’articulation. En sollicitant ces mécanorécepteurs, on informe et on met en éveil notre système nerveux central.

- débit sanguin :
L’effort musculaire quel qu’il soit participe à la circulation sanguine. Cela passe par une action mécanique. Les contractions et étirements musculaires sont responsables d’un phénomène d’action de pompe au niveau des artères et des veines parcourant les muscles.

- fonction musculaire :
Les étirements dynamiques participent bien logiquement à l’augmentation de la souplesse musculaire. Mais ce n’est pas le seul effet au niveau des muscles ! Vous l’aurez compris, l’étirement actif se réalise par un mouvement répété, et cela demande forcément une sollicitation musculaire. Grâce à ces étirements les muscles apprennent à réagir rapidement, dans des conditions proches de celles de l’activité sportive. De plus, les muscles antagonistes sont également stimulés et renforcés.

NB : les muscles antagonistes sont les muscles qui réalisent le mouvement inverse. Par exemple, les muscles antagonistes de la flexion de hanche (réalisée notamment par le quadriceps), sont les muscles extenseurs de hanche (notamment les ischio-jambiers). On peut donc dire que les ischio-jambiers sont les muscles antagonistes du quadriceps !

QUAND REALISER CES ETIREMENTS DYNAMIQUES ?

En raison de toutes ces actions bénéfiques pour les muscles et les articulations, il est conseillé d’intégrer ces étirements à votre échauffement. Mais bien évidemment pas en début d’échauffement !! Ces étirements sollicitent les articulations dans leurs mouvements extrêmes, et doivent donc être réalisés dans des conditions où les muscles et les articulations sont déjà stimulés et presque opérationnels. La pratique de ces étirements dynamiques à froid vous expose à des blessures.
Il est tout à fait indiqué de les faire en fin d’échauffement, alors que votre organisme est déjà en condition d’activité. La température élevée du corps en fin d’échauffement est une condition principale au fonctionnement optimal des muscles et des articulations, mais aussi du système nerveux.
Il est également perspicace de les faire lors des mi-temps, ou des poses, pour conserver les conditions de pratique sportive !

ATTENTION, LES RISQUES :

Le risque principal est d’étirer le muscle et l’articulation de manière trop forte. Quand les mécanorécepteurs des articulations sont stimulés trop fortement et trop rapidement, cela entraîne de façon réflexe, une importante contraction des muscles antagonistes. Ils tentent de limiter l’étirement qui a été, selon les mécanorécepteurs, trop intense. La contraction importante et rapide de ces muscles antagonistes les force à se raccourcir rapidement, et cela passe par une augmentation de leur volume. (En effet, quand un muscle se contracte, il se raccourci et augmente de volume. Faites l’essai avec le biceps, le muscle du bras….il suffit de le contracter légèrement pour le voir gonfler.)
ATTENTION, cette brusque augmentation du volume des muscles antagonistes peut entraîner une déchirure ou un claquage, si l’enveloppe musculaire n’est pas assez extensible. C’est à dire si elle n’est pas assez échauffée.
Effectuez donc vos étirements dynamiques en fin d’échauffement, alors que les muscles et leurs enveloppes sont déjà opérationnels !


COMMENT LES PRATIQUER ?

Rappelons les principes :
-         mouvements amples, sur toute la capacité de l’articulation.
-         alternance de mouvement actif puis passif pendant un bref instant.
-         à faire de manière PROGRESSIVE pour éviter les blessures.
-         à faire régulièrement pour ne pas perdre les capacités gagnées après chaque séance.

Quadriceps en marchant  

1. Fléchissez la jambe et saisissez votre pied pour l'amener contre le fessier, de manière contrôlée.
2. Maintenez l'étirement pendant 1 à 2 secondes, relâchez votre pied puis faites un pas et répétez avec la jambe opposée.
3. Continuez ce mouvement alternatif.





Rotateurs de la hanche en marchant

1. Levez la jambe et saisissez votre pied et votre genou devant vous amener la jambe proche de l'horizontale, de manière contrôlée.
2. Maintenez l'étirement pendant 1 à 2 secondes, relâchez votre jambe puis faites un pas et répétez avec la jambe opposée.
3. Continuez ce mouvement alternatif.

Adducteurs / Abducteurs de la hanche

1. Debout en appui sur un support, commencez par ouvrir une jambe sur le côté.
2. Dans un mouvement fluide et continu, balayez votre jambe devant vous, de l'intérieur vers l'extérieur.
3. Utilisez progressivement votre amplitude maximale, en gardant le contrôle du mouvement et en gardant votre dos vertical.
4. Faites le nombre de répétitions désiré, puis changez de jambe.

Fléchisseurs / Extenseurs de la hanche

1. Debout en appui sur un support, commencez par lever une jambe tendue devant vous.
2. Dans un mouvement fluide et continu, balayez votre jambe d'avant en arrière.
3. Utilisez progressivement votre amplitude maximale, en gardant le contrôle du mouvement et en gardant votre dos vertical.
4. Faites le nombre de répétitions désiré, puis changez de jambe.



CONCLUSION :

Les étirements dynamiques ne détiennent pas la vérité !
Il ne faut pas faire que ça !!
Il s’agit simplement de bien les comprendre afin de pouvoir les utiliser dans notre vie quotidienne et dans notre pratique sportive.
Répétons-le, il ne faut pas les pratiquer à froid, mais après avoir déjà commencé à échauffer les muscles et articulations. Les étirements dynamiques apporteront alors un gain de souplesse et une meilleure performance.

De plus, et ce n’est pas un de leur moindre intérêt, ils vont progressivement vous permettre de prendre conscience de votre corps et de ses limites. Cherchez à ressentir l’étirement !
Vous pouvez, pour ce faire, vous aider de la respiration. Il est important, surtout durant un effort, de bien oxygéner les tissus. Une respiration régulière, lente et profonde, vous aidera à mieux vous étirer et à mieux ressentir votre corps.

En espérant que cette petite réflexion vous aidera à évoluer vers la performance et la santé physique, ainsi que vers le bien-être.


Votre Ostéopathe, Arnaud Sertillange

mercredi 30 octobre 2013

Les championnats de France de surf 2013



Ça y est, la compétition s’est terminée samedi 26 octobre à Brétignolles- sur- mer.
Ce fut une semaine riche en expériences.


Ces championnats de France de surf ont réuni 440 compétiteurs, qu’il faut féliciter, tous sans exception. L’esprit sportif de grande qualité qu’ils ont développé tout au long de la semaine est un point fort de cette discipline, le surf.
De plus, cet événement permet de mieux se rendre compte du niveau du surf en France. De belles performances ont été réalisées, dans des conditions de mer parfois changeantes. Les surfeurs ont dû démontrer leurs capacités d’adaptation.
En résumé, le surf  français est de grande qualité, avec des sportifs complets et performants.

Il faut également remercier l’équipe organisatrice et les bénévoles ayant participé à la mise en place de cette compétition. C’est grâce à eux qu’aujourd’hui, l’Ostéopathie est présente sur cet événement. Merci à eux tous.

D’un point de vue ostéopathique, cette semaine fut très enrichissante.
Fort heureusement, pas d’accidents graves … ! Les sportifs étaient prêts, performants, et la sécurité assurée par les nageurs sauveteurs. Rien à déclarer, pas de mauvaise surprise.
De plus, sensibles aux soins ostéopathiques, les surfeurs ont su mettre en application certains principes de sécurité et de prévention. Ces sportifs sont très accomplis, tant dans leurs performances que dans leurs modes de vie.
Les soins les plus couramment dispensés consistaient à traiter des traumatismes, des chocs, des tensions et des contractures musculaires suite aux efforts sur les vagues. Effectivement, les conditions de houle parfois difficiles ont obligé les surfeurs à lutter et à se dépasser.


L’Ostéopathie a su leur apporter récupération et confort.

« Je tiens personnellement à m’adresser à tous les surfeurs, présents ou non sur ces championnats : Vous pratiquez une discipline passionnante, avec des sensations de glisse à l’état pur, et un rapport privilégié avec l’Océan et la Nature. Mais le surf est également très éprouvant pour votre corps, et ne doit donc pas se prendre à la légère.

            - Pensez à vous échauffer, plutôt 45 que 20 minutes avant une grosse session.

            - Etirez-vous après, c’est source de meilleure récupération.

- Enfin pensez à vous hydrater : On ne le dira jamais assez ! Les surfeurs évoluent dans l’eau et ne ressentent pas forcément la sensation de soif. Or l’eau de mer est salée, ce qui à tendance à les « assécher » (si je peux m’exprimer ainsi). A cela, vient s’ajouter l’effort. Les surfeurs se déshydratent donc au même titre que les autres sportifs évoluant dans des domaines différents. BUVEZ !! »

Pour finir, il faut remercier tous les participants pour leur bonne humeur et leur savoir-être.
L’équipe de La Réunion a su mettre une bonne ambiance et conserver une attitude joviale. Une attention toute particulière à ceux qui luttent pour résoudre la crise qui frappe actuellement cette île.
Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’organisation de ces championnats de France et qui ont permis cette relation entre le sport et l’Ostéopathie.


« Convaincu que ma profession peut apporter énormément au surf, je suis prêt à renouveler l’expérience dès que possible !! » 




Arnaud Sertillange

Ostéopathe D.O. – expertise sportive
06 18 59 40 57

vendredi 11 octobre 2013

L'ECHAUFFEMENT

PROTOCOLE D’ECHAUFFEMENT


Arnaud Sertillange
Ostéopathe D.O. - Expertise Sportive
La Roche sur Yon / Les Sable d'Olonne
+ 33 (0)6 18 59 40 57
Inspiré des travaux de Philippe Baudoin (http://www.sport-passion.fr/)


L’échauffement sert à préparer progressivement le sportif, physiquement et mentalement à l’activité.
Son intérêt principal : améliorer les performances et réduire les risques de blessures

L’échauffement met progressivement en condition le corps (articulations, muscles, système cardio-respiratoire) et le psychisme.
L’un des effets principaux de l’échauffement est d’élever la température du corps et des muscles qui seront sollicités pendant l’activité qui va suivre. 


Pourquoi ?

A froid, les articulations et les muscles sont raides, le cœur est au repos et la respiration est lente. En commençant brutalement une activité sportive, nos articulations peinent, le cœur ne monte pas assez vite et la respiration n'atteint pas le rythme nécessaire pour apporter les éléments dont les muscles ont besoin (oxygène et énergie).
Dans ces conditions, il est très facile de se blesser.

L’échauffement prépare le sportif à l'effort. Il aide à prévenir des blessures, il augmente la performance, améliore la concentration. Il permet de mieux récupérer après l’activité.

S’échauffer est donc indispensable chez le sportif et à tous niveaux.

Un effort physique ne doit jamais être entrepris sans avoir préalablement préparé son corps. L’échauffement vise à amener le corps à un niveau physique proche de celui de l’entraînement.

Des articulations bien lubrifiées
Nos articulations, ont besoin d’un lubrifiant : la synovie. A froid, la synovie est visqueuse. Elle doit donc être chauffée pour jouer son rôle. Pour cela, il faut travailler les articulations sollicitées par l’entraînement en effectuant des mouvements lents et souples (chevilles, poignets, cou, etc.).
NB : L’échauffement augmente par ailleurs la production de liquide synovial.

Des performances améliorées
Au repos, nos muscles et nos tendons sont à une température de 36°C. Or il a été observé que leur rendement maximal se situe à une température de 39°C. A cette température, les tendons sont plus élastiques et la souplesse musculaire beaucoup plus optimale pour un effort. La force musculaire augmente également avec la température.
L’échauffement amène donc à un état de performance optimal.

Pour aller plus loin :
Notre système nerveux commande nos muscles et assure la bonne coordination des membres du corps. Son fonctionnement est optimum à une température comprise entre 38 et 39°C. A cette température, la vitesse de contraction des muscles est meilleure qu’à la température de repos (37°C).
En d’autres termes, la coordination musculaire est meilleure lorsqu’on est échauffé. Le sportif est plus habile, ses gestes sont plus précis, sa technique est améliorée, l’entraînement est de meilleure qualité.
Ainsi, l’échauffement permet de fournir plus de travail pour un même effort, donc un meilleur rendement. A effort égal, on se dépense moins.
(Philippe Baudoin)

Moins de blessures
Un échauffement bien mené prépare les muscles et les tendons à l’activité sportive. Des tendons plus élastiques et des muscles plus souples seront moins sensibles aux risques de déchirure, d’élongation, de claquage, de contracture. Des articulations préparées seront moins sujettes aux entorses, foulures ou luxations. On évitera ainsi la plupart des accidents classiques si l’on est bien échauffé.

Préparation psychologique
Le rôle de l’échauffement est aussi de préparer mentalement le sportif. Un athlète échauffé se sentira plus en sécurité physiquement et en confiance pour affronter les difficultés de l’entraînement. L’appréhension lors d’une reprise suite à une blessure sera diminuée, le trac avant une compétition amoindri. L’échauffement améliore l’attention et la concentration.

Les risques si l’on ne s’échauffe pas
Un échauffement absent ou insuffisant peut être la conséquence de problèmes cardiovasculaires, musculaires et articulaires. Essoufflement, jambes coupées, jambes douloureuses, crampes, étourdissements, tachycardie, déchirures, élongations, tendinites, entorses, sont des conséquences courantes chez le sportif non échauffé. Cela peut aller parfois plus loin avec un lumbago, une hernie discale, une syncope voire un malaise cardiaque.
S’échauffer n’est pas une simple recommandation mais un passage obligatoire pour le sportif avant toute activité physique.


Les effets de l’échauffement

Effets thermique et calorifique
Comme son nom l’indique, l’échauffement sert à échauffer !
Les effets sont :
- Un échauffement corporel : élévation de la température générale
- Un échauffement musculaire : élévation de la température des muscles
Plus la masse musculaire mobilisée est grande, plus la chaleur produite, est grande. C’est pourquoi le footing est très intéressant pour un échauffement rapide puisque les jambes à elles seules constituent 50% de la masse musculaire totale.

Effet cardio-vasculaire : augmentation du rythme cardiaque
L’activité physique que constitue l’échauffement augmente les besoins des muscles en substrats énergétiques, ce carburant nécessaire à leur fonctionnement. Pour répondre à ces besoins, le rythme cardiaque augmente et, avec lui, le débit sanguin. L’augmentation progressive de l’afflux sanguin ouvre les capillaires alimentant les muscles sollicités.

Effet respiratoire : une respiration accélérée
Le métabolisme, ou transformation des substrats en énergie utilisable par les muscles, augmente avec l’intensité de l’effort. Ce processus a besoin d’oxygène pour fonctionner. De même, l’élimination du gaz carbonique (CO2) produit pas ces transformations exige une évacuation plus rapide. L’échauffement va progressivement entraîner l'augmentation du rythme respiratoire pour l’adapter à cette demande.


Les types d’échauffement

Il existe plusieurs méthodes pour s’échauffer. Ces méthodes sont plutôt complémentaires.
L’échauffement actif : il s’effectue par des exercices physiques agissant sur l’activité cardiaque, les muscles et les articulations.
L’échauffement passif : il est réalisé sans activité. La température corporelle et musculaire est élevée par des moyens externes : douche chaude, sauna, massages, frictions, infrarouges, ultrasons, port de vêtements chauds, exposition au soleil. Effectué seul, il est peu efficace et doit être complété par un échauffement actif.
L’échauffement mental : il consiste en une représentation mentale des exercices prévus. Le sportif se met en situation par des techniques de visualisation.


Pour s’échauffer efficacement, il faut :

Fabriquer de la chaleur
Pour fabriquer de la chaleur, il faut fournir un effort musculaire (contraction des muscles). L’effort doit être suffisamment important mais pas trop intense non plus pour ne pas affecter les performances. De simples contractions alternées de relâchements marqués suffisent à un bon échauffement. L’amplitude doit être suffisante pour que le résultat soit efficace.
Conserver la chaleur
Il faut se couvrir par temps froid (en dessous de 15°C), pluvieux ou venteux. L’échauffement ne doit pas être interrompu (pas de pause, pas de marche). Un échauffement interrompu plus de quelques minutes est très vite totalement perdu.


Le principe de progressivité
L’intensité des exercices doit aller en croissant pour préparer progressivement l’organisme à l’effort (passage d’un état de repos à un état échauffé. Il faut terminer par les exercices les plus contraignants afin de monter en température. Faire l’inverse serait inefficace puisque la température risquerait au contraire de baisser. Il ne faut bien sûr pas arriver à un état d’épuisement pour ne pas impacter les performances attendues.

Le principe d’alternance
Il est impératif d’alterner les exercices mobilisant le système cardio-respiratoire avec ceux mobilisant les différents groupes musculaires et des chaînes segmentaires. Cette alternance permet de conserver la température en alliant activités ne produisant pas de chaleur (sollicitation des articulations par exemple) avec celles en produisant.


Fiez-vous à vos sensations. Vous ne devez pas avoir de point de côté.
La sensation de jambes coupées, une pâleur ou une rougeur, un manque de motivation sont les signes d’un échauffement mal mené.
Votre rythme cardiaque doit avoir suffisamment progressé. Vous devez avoir chaud. Attention, le fait de transpirer ne signifie pas que vous êtes échauffé.


Les méthodes d'échauffement

Méthode 1 - Echauffement en 5 étapes (Cometti)
Cometti, un préparateur physique, propose 5 étapes pour un échauffement orienté sports collectifs (football notamment). Il ne conseille pas le footing lent au départ, ni les sprints, ni les mouvements rapides qui ne favorisent pas la vascularisation. L’échauffement se décline en 2 phases :
Une phase analytique : elle vise à échauffer les muscles et se base sur le protocole russe de Masterovoï.
Une phase globale : elle vise à échauffer la température centrale
Phase analytique
10 minutes de travail en concentrique (quadriceps, triceps, ischio-jambiers, psoas, adducteurs sont travaillés);
5 minutes de travail en excentrique sollicitant les muscles spécifiques à l’effort qui va suivre;
5 minutes d’exploration de l’amplitude articulaire avec des lancés proches des exigences de la compétition (lancers de jambes, de bras, circumductions (cercles) de la hanche, des jambes, des bras).
Phase globale
10 minutes d’exercices spécifiques à l’activité avec augmentation progressive de l’intensité;
5 minutes d’actions de musculation intense et courte (4 secondes à 90% du maximum avec 1 minute entre les séries ou quelques sprints courts (3 à 5 fois 10 à 20 mètres) ou encore de l’électrostimulation). A faire 5 à 15 minutes avant l’activité. Cette phase dite de « potentiation » est facultative et sert à améliorer le potentiel du sportif en augmentant l’efficacité musculaire (explosivité). Attention à ne pas épuiser ses ressources.


Méthode 2 - Alternance/progressivité
Elle consiste à alterner les exercices mobilisant le système cardio-respiratoire (courses, sauts, etc) avec ceux mobilisant les différents groupes musculaires et les articulations. Le sportif réalise des exercices :
Exécutés en alternance pour maintenir la température;
D’intensité progressive pour augmenter la température.
Etape 1 : 10 minutes d’échauffement global : footing, ergotrainer ou home trainer;
Etape 2 : 10-15 minutes d’exercices dynamiques (sprints, sauts à cloche-pieds, etc. mobilisant tout le corps) et peudo-dynamiques (mouvements de bras, etc. mobilisant une partie seulement du corps);
Etape 3 : 5-10 minutes : alterner les exercices précédents avec des exercices spécifiques à l’activité (entraînement, compétition). 

PRÉCAUTIONS :

-         Évitez les étirements qui interrompent la circulation sanguine et affectent les performances.

-         Ne marchez pas, ne vous arrêtez pas pendant l’échauffement pour ne pas rabaisser la température acquise.


-         Evitez le footing lent qui est peu efficace, voire qui diminue la température des ischio-jambiers,  du fait de l’amplitude trop faible des mouvements.

-         Démarrez lentement l’échauffement pour éviter le phénomène de jambes coupées.


-         Augmentez progressivement l’intensité de l’effort. Un effort d’intensité continue ne permet pas d’augmenter la température.

-         Alternez les exercices mobilisant tous les muscles du corps et ceux ne mobilisant que certains membres.


-         Terminez l’échauffement par les exercices les plus contraignants afin d’augmenter toujours plus la température interne.



jeudi 26 septembre 2013

CHAMPIONNATS DE FRANCE DE SURF A BRETIGNOLLES SUR MER

Championnat de France de surf du 18 au 27 octobre :

Plus de 450 compétiteurs présents sur le site des Dunes et de la Sauzaie, à Brétignolles sur mer en Vendée, représentant  24 disciplines (surf, tandem, stand up, bodysurf ...).
Une semaine sportive ponctuée également d'animations vous attend!!!





Vous pourrez profiter de la présence d'un ostéopathe diplômé sur l’événement:
  • consultations prioritaires et gratuites pour tout compétiteur.
  • consultations à prix réduit (25 euros) pour les spectateurs et visiteurs. (en raison des conditions de pratique)
Sur ce genre d’événements sportifs, les consultations ostéopathiques se font en général sous une tente, parfois à l'air libre, avec peu d'intimité et durent environ 30 minutes. Cela permet de dispenser des soins à un plus grand nombre de personnes.
Je souhaite traiter les compétiteurs qui en ressentiraient le besoin, et ils seront prioritaires (leur séance est offerte). Mais je pourrai aussi traiter des spectateurs,ou autres personnes et leur ferai bénéficier d'un tarif avantageux, en raison des conditions de pratique inhabituelles.

Je suis convaincu que l'ostéopathie peut apporter beaucoup aux sportifs, et notamment aux surfeurs.

Arnaud Sertillange
Ostéopathe D.O. - Expertise Sportive
+ 33 (0)6 18 59 40 57

mardi 24 septembre 2013

SURFEURS ET OSTEOPATHIE

L’ostéopathie est une médecine manuelle, complémentaire de la médecine traditionnelle, qui s’attache à lever les tensions qui s’accumulent dans l’organisme. Je suis particulièrement convaincu qu’elle peut apporter beaucoup aux sportifs et particulièrement aux surfeurs.
En effet, le surf est une discipline qui se départage en 80% de rame et 20% de glisse.
Lors de la rame, le surfeur se positionne en hyper extension sur sa planche, ce qui a tendance à contraindre les disques intervertébraux. Pour cela, il contracte de manière forte et intense tous ses muscles dorsaux et para vertébraux. Cette posture peut donc altérer le bon fonctionnement de la charnière dorso-lombaire, zone vertébrale de mobilité nécessaire pour réaliser les manœuvres en surf. De plus, lors de la rame, à cette posture contraignante du surfeur viennent s’ajouter des tensions et des efforts musculaires provenant des épaules. Il n’est donc pas rare que les muscles des épaules et de la nuque soient également atteints.
Pour finir, l’exécution des manœuvres type « roller » ou « snap back » nécessite de fournir un effort de cisaillement du corps. Celui-ci doit être très prononcé et s’effectue grâce à la charnière dorso-lombaire. Cette zone subit donc des contraintes et des micro traumatismes tout au long de la session et peut parfois réagir à cette hyper sollicitation, entraînant alors des douleurs lombaires ou dorsales.
L’ostéopathie permet de libérer la zone vertébrale, mais également de diminuer son atteinte en travaillant les muscles les plus sollicités lors de la pratique sportive. Ceci ayant pour but de permettre au surfeur de pratiquer dans de meilleures conditions physiques.

Le surf est pour moi une grande passion depuis longtemps et je suis convaincu que l’ostéopathie peut apporter énormément à la pratique de ce sport